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L’agroécologie est une pratique agricole qui s’appuie sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle cherche à tirer le meilleur parti des interactions entre les végétaux, les humains, les animaux et l’environnement.
Dans ce sens, elle allie les dimensions écologiques, économiques et sociales.
En plus de techniques comme le compostage, le non-labour, le pilotage de l’enherbement, la présence de plantes compagnes ou de nouvelles productions pour supprimer la monoculture, l’agroécologie essaye, par exemple, d’adopter une meilleure économie de l’eau ou de lutter contre l’érosion. Elle remet en place des haies végétales qui attirent des espèces qui se nourrissent de pucerons et autres ravageurs de plantes.
L’agroécologie vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le recours aux intrants ou aux produits phytosanitaires.
Concrètement, cette pratique agricole souhaite contribuer à diminuer les pressions sur l’environnement et à préserver les ressources naturelles en maintenant les capacités de renouvellement de la nature.
« La vie sur terre est en train de s’effondrer »
Le devoir de tout bon paysan est de développer des systèmes régénérateurs. L’avenir nous amène vers une rupture de l’approvisionnement alimentaire et de la biodiversité (déjà bien engagée). La monoculture est au bout, il va falloir produire d’autres cultures (nourricières) pour faire face et s’adapter au dérèglement climatique et à l’appauvrissement de la biodiversité.
L’enjeu est la relocalisation des productions alimentaires là où il y a culture d’une seule espèce végétale sur une même exploitation agricole comme la vigne
par exemple. Notre choix n’est pas de supprimer la vigne, qui nous fait vivre depuis des générations, mais de l’entourer de nouvelles productions agricoles plus en adéquation avec l’avenir qui se dessine et qui aideront cette plante à devenir plus résiliente, mais également à revoir totalement nos méthodes de culture pour stocker le carbone au sol pour en faire de l’humus qui permet de nourrir naturellement nos plantes tout en gardant l’eau dans les sols.
L’AVENIR POUR L’AGRICULTURE.
Face à la crise agricole et au dérèglement climatique, la question d’adapter les modèles agricoles s’impose dans le débat public. Pour répondre aux défis, plusieurs types d’agriculture s’affrontent. Dans son rapport thématique, le Haut Conseil pour le Climat recommande notamment l’agroécologie et l’agriculture climato-intelligente. Plus de 50 associations écologistes affirment partager le combat de certains agriculteurs contre le système agricole actuel. “Il faut aujourd’hui des réponses concrètes et ambitieuses de la part des gouvernements pour une transformation du système agricole et non des mesures palliatives”, déclare ainsi Greenpeace dans un communiqué. Afin d’adapter l’agriculture au dérèglement climatique, le Haut Conseil pour le Climat (HCC) vient de publier son rapport thématique sur l’agriculture et l’alimentation. Selon ce rapport, “Les principales options d’adaptation relèvent de l’agriculture climato-intelligente et de l’agroécologie”.
Agroécologie : un changement global du système alimentaire Selon le rapport du HCC, “l’agroécologie désigne un ensemble de pratiques et de connaissances issues de l’écologie scientifique utilisées en faveur de la production agricole”. Parmi les méthodes agroécologiques se trouve, par exemple, la diversification des cultures ou le choix de variétés culturales plus résistantes. D’après le Réseau Action Climat, cette agriculture ”a pour fondement l’approche systémique basée sur le fonctionnement des écosystèmes naturels”. En somme, l’agroécologie vise à baser les pratiques agricoles sur le respect de la biodiversité et de l’environnement.